Chansons

Hypnose

Tu as cet air de je-ne-sais-quoi

Qui m’intrigue, m’attire et me noie

Est-ce ton regard tendre ou violent

Que je décode instinctivement ?

Est-ce ta présence ou ta voix ?

Est-ce toi? Est-ce moi ?

Pourquoi cette lutte contre le temps

D’être loin de toi pour un moment ?

Ton regard me fait lire

Tant de pleurs et tant de rires

Ce jeu cruel aux mille conséquences ?

Faut-il arrêter cette douce romance ?

Es-tu la cause de mon enfer

Si doux, si chaud mais si amer ?

Alors je serai l’interdit ?

Une terre promise, un paradis ?

Ton regard me fait lire

Tant de pleurs et tant de rires

Ce jeu cruel aux mille conséquences ?

Faut-il arrêter cette douce romance ?

Pourquoi es-tu sur mon chemin ?

Pourquoi ton absence est mon chagrin ?

Tout mon univers est bouleversé

Fatalité, Dieu que je te hais !

Tu as cet air de je-ne-sais-quoi

Qui m’intrigue, m’attire et me noie

Une force incontrôlable nous attire

Notre langage secret crie désir

Ton regard me fait lire

Tant de pleurs et tant de rires

Ce jeu cruel aux mille conséquences ?

Faut-il arrêter cette douce romance ?

La gourmandise

Chut ! Écoute mon cœur

Battre bien fort d’envie

Devant toutes ces odeurs

Qui m’ouvrent l’appétit

Ma gourmandise à moi

Je ne la cache pas

Quand je vois des en-cas

Des repas ou du chocolat

Les effluves parfumés

Me chatouillent le bout du nez

Les mets salés ou sucrés

Tout cela me fait rêver

Mon corps lâche prise

Mon appétit l’aromatise

Devant toutes ces friandises

Quelles sensations exquises

Car ma gourmandise à moi

Je ne la cache pas

Quand je vois des en-cas

Des repas ou du chocolat

Mes papilles sont en éveil

Et ces saveurs ! Quelles merveilles !

Mon monde n’est plus pareil

Que personne ne me réveille

Mes doigts plongent par-ci, par-là

Et j’oublie l’excès de poids

Les yeux fermés je me noie

C’est un monde d’au-delà

Sucrés, salés, ferme ou fondant

Tous ces goûts sont un remontant

Adieu toutes mes vieilles peurs

Je m’abandonne à ces saveurs

Voilà, ma gourmandise à moi

Je ne la cache pas

Quand je vois des en-cas

Des repas ou du chocolat.

Éveil à l’amour

Terre aride je le suis

Rafraîchie soudainement par la pluie

Telle des gouttes de jouvence dans mes pores

Ta voix s’infiltre et me relève de la mort.

Je hume, assoiffée, ton parfum dans l’air

Que j’emprisonne et retiens comme une prière

Ta présence, ouragan de mon présent

Me fait trembler telle une feuille dans le vent

Et je pleure de joie et de peur

Je m’enivre et me saoule de ces heures

Que je passe par bribes à tes côtés

Ton ombre me donne des avant-goûts d’éternité

Et je plane, plane dans cet océan

Vénérant chaque geste que tu entreprends

Plongeant, les yeux fermés, les sens éveillés

Dans ce volcan de sentiments déchaînés.

Si

Si l’air parlait de senteurs

Il volerait ton parfum

Si le feu portait une odeur

Il choisirait ton refrain

Si la terre avait une voix

Elle chanterait tes rires

Si l’eau était de la soie

Elle couvrirait mon désir

Si le vent avait un corps

Il miroiterait ta peau

Si la mer choisissait son sort

Elle bercerait tes maux

Si la flamme était écrivain

Elle dessinerait tes yeux

Si ton visage éteint peint

Il courroucerait les cieux

Si mon âme pouvait goûter

À tes secrets et tes faiblesses

Je mendierais l’éternité

Pour devenir ta déesse.